Visionnez l'intégralité de notre interview avec notre invitée Katja Kipping, coprésidente du parti allemand Die LINKE (La Gauche).
Le coranavirus a affecté une UE mal préparée, quoique de multiples manières et avec des conséquences diverses selon les pays. Les effets les plus tragiques se sont fait sentir dans les pays où des décennies de politiques d'austérité ont rendu les systèmes sociaux et de santé complètement exsangues. La pandémie en est ainsi venue à aggraver les inégalités, non seulement à l'intérieur des divers États de l'UE, mais aussi entre États membres. Voilà qui pose un défi aux partis de la gauche radicale et les invite à un réexamen de leurs stratégies.
Invitée :
Katja Kipping, coprésidente avec Bernd Riexinger du parti allemand Die LINKE (La Gauche). Kipping est membre depuis 2005 du Bundestag (la chambre allemande des députés). En 2003, elle avait été élue présidente du PDS (Parti du socialisme démocratique), parti prédécesseur de Die LINKE.
Die LINKE est né en 2007 de la fusion du PDS avec l'alternative électorale travail et justice sociale (WASG). Le parti est représenté dans dix assemblées législatives d'Allemagne parmi les seize existantes, dont celles des cinq Länder de l'Est. Le parti participe actuellement aux gouvernements des États de Berlin et de Brême, où il est partenaire minoritaire d'une coalition tripartite avec le Parti social-démocrate (SPD) et les Verts, ainsi qu'en Thuringe, où il mène la coalition avec le SPD et les Verts sous la direction du ministre-président Bodo Ramelow.