transform! europe définit ses stratégies et son programme de travail

La victoire de Syriza aux élections de janvier 2015, la formation du premier gouvernement d’Alexis Tsipras, les négociations entre la Grèce et ses créanciers, la signature du 3e memorandum en juillet, la crise du gouvernement et les nouvelles élections (l’assemblée des membres de transform! europe avait eu lieu seulement quelques jours avant les nouvelles élections en Grèce) ont mis la gauche en Europe face à de nombreux défis et de nouvelles questions. Le résultat de la négociation du 13 juillet obtenu seulement après que le gouvernement grec a été victime de chantage de la part de l’Eurogroupe et de la Banque centrale européenne confronte la gauche et les mouvements sociaux à la nécessité d’évaluer de façon critique les analyses et les hypothèses sur lesquelles se fonde leur stratégie précédente.
transform! considère qu’il est de sa responsabilité de créer un cadre approprié pour ces considérations et pour explorer les questions fondamentales de l’intégration européenne au sein d’un nouveau programme de recherche. Ce débat est lié à la poursuite du programme sur la transformation productive de l’économie européenne. Les deux programmes sont au centre des activités du réseau pour la période à venir.
La carte politique de l’Europe n’a pas été redessinée seulement à Athènes. La victoire de coalitions progressistes aux élections locales espagnoles, entre autres à Madrid, Barcelone et Saragosse, montre que dans le sud européen un nouvel élan politique a été créé. En outre, l’élection de Jeremy Corbyn comme le chef du Parti travailliste britannique offre de nouvelles perspectives pour la gauche en Europe.
Lors de l’assemblée des membres à Barcelone, le travail de transform! europe a été salué. Le réseau s’est fermement établi, il a grandi et a renforcé ses relations à des syndicats, les mouvements sociaux et les ONG. Sa coopération avec le Parti de la Gauche européenne – représenté à l’assemblée par Maite Mola (vice-président du PGE, Espagne), Natassa Theodorakopoulou (Secrétariat du PGE, Grèce) et Christine Mendelsohn (groupe de liaison PGE -transform!, France) – est stable et productive.
transform! europe a deux nouveaux membres observateurs : transform!Hongrie et la Fondation Claudio Sabattini (liée à la FIOM, le syndicat italien des métallurgistes). Le réseau se compose donc désormais de 28 organisations de 18 pays européens. L’Association démocrate civique finlandaise, membre observateur depuis plusieurs années, a été acceptée à l’unanimité en tant que membre à part entière.
Le nord européen, en particulier le Royaume-Uni, et l’Europe centrale / orientale sont encore sous-représentés dans le réseau. Il a été largement convenu qu’il faut accorder une attention particulière au développement des contacts dans cette région.
Le programme de travail # 2016 a été adopté à l’unanimité. Il constitue la base pour le budget de l’année prochaine. Dans le cadre d’une réunion à Paris à la mi-octobre le Managing Board finalisera le programme.